PAR MILINA KOUACI
Le Cnapeste est déterminé à poursuivre la lutte syndicale et sociale jusqu’à ce qu’il arrache de nouveaux acquis et améliore la situation socioprofessionnelle des enseignants.
Dans un communiqué rendu public, le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) a exprimé son intention de poursuivre ses actions de protestation jusqu’à satisfaction de ses revendications socioprofessionnelles.
Le syndicat a, en effet, indiqué une nouvelle fois, que le Conseil national du syndicat est décidé à poursuivre son mouvement de grève cyclique de deux jours par semaine entamé le 2 novembre dernier jusqu’à ce que ses revendications se concrétisent. Ces actions, ajoute la même source, ont pour objectif de redonner de la considération à l’Ecole algérienne et d’en faire une école de «qualité».
Le Conseil national du syndicat a décidé de maintenir la grève, car il a jugé que les réponses du ministère «n’étaient pas à la hauteur des attentes des enseignants».
Le Cnapeste a ainsi exhorté les enseignants à ne pas remettre les notes des devoirs, des examens et de l’évaluation continue.
Dans un autre contexte, le syndicat a fait part de sa «consternation» quant à ce qu’il a qualifié de «décisions unilatérales prises sans concertation ni débat avec le partenaire social en exprimant sa colère des ponctions sur les salaires des enseignants grévistes.
Pour rappel, le syndicat dénonce la baisse du pouvoir d’achat ainsi que la situation sociale des enseignants. Il revendique l’amélioration du pouvoir d’achat, la promotion du statut matériel et moral de l’enseignant pour lui permettre d’acquérir un confort économique et social. Il revendique le droit de départ en retraite anticipée, médecine de travail, le respect des libertés syndicales et l’ouverture des postes budgétaires.