Par Mohamed Touileb
Ça aurait pu être la cerise sur le gâteau pour un tournoi amplement réussi sur le plan de l’organisation. Malheureusement, l’équipe nationale A’ n’a pas pu décrocher la consécration. Nos locaux ont tout donné avant de s’incliner lors de la série des tirs au but communément qualifiée de fatidique.
Le destin a pris fin à quelques encablures d’un trône que les Verts désiraient ardemment et qui serait venu couronner un tournoi où tant de défis ont été relevés. Admirablement. L’échec fait partie du sport et de la performance. Mais la réussite était là. Et elle concerne la compétition elle-même et à laquelle l’Algérie a pu offrir
une promotion au rang de l’excellence.
Derrière cette sélection, il y avait tant d’efforts fournis, en dehors du rectangle vert, pour convaincre que l’Algérie et en mesure d’assurer le bon déroulement pour ce genre de manifestations. Tout cela se passait sous la supervision de la CAF qui ne pouvait, au final, pas espérer un meilleur hôte pour sa compétition.
Avant l’escale algérienne, le CHAN n’avait presque plus d’intérêt et ne suscitait pas l’engouement car considéré comme un tournoi secondaire qu’on envisageait d’abandonner. Mais l’Algérie a décidé de l’adopter et le rebooster. Engouement, infrastructures de haut standing et gros moyens logistiques, tous les ingrédients étaient là pour un bon (ré) assaisonnement qui a relevé ce rendez-vous qui rassemble les footballeurs évoluant en Afrique.
Cette 7e édition, qui s’impose certainement comme une référence sur le plan organisationnel, ne suscite qu’un seul regret, celui de ne pas avoir vu les protégés de Madjid Bougherra soulever le trophée. Après tout, on ne peut pas triompher à tous les coups. Mais gagner le respect et la reconnaissance des étrangers présents lors de ce rendez-vous vaut plus que tout.