Le site d’e-commerce Jumia a choisi Wall Street sur le New York Stock Exchange pour héberger sa cotation boursière. L’entreprise sera cotée sous l’abréviation « JMIA ». Cet opérateur a levé 196 millions de dollars à l’occasion de son introduction à la Bourse.
Jumia avait déposé mi-mars les papiers préparant son arrivée à la Bourse de New York. Il a précisé qu’il allait offrir 13,5 millions d’American Depositary Receipts (ADR) au prix de 14,50 dollars l’unité, soit au milieu de sa fourchette de prévisions initiales. Les ADR, pour précision, sont des certificats permettant à une entreprise étrangère d’être cotée aux Etats-Unis sans avoir à se plier aux lourdes exigences réglementaires du pays. L’entrée en Bourse « n’est qu’une étape, nous ne sommes qu’au début d’un long et grand voyage », ont commenté Sacha Poignonnec et Jeremy Hodara, cofondateurs et codirecteurs de Jumia. « Nous allons continuer à nous concentrer sur notre mission et à travailler encore plus dur pour aider les consommateurs, les vendeurs, les partenaires et toutes les parties prenantes à tirer profit de cette révolution technologique », ont-ils affirmé.
En Afrique, Jumia est présente dans 14 pays, l’entreprise se targue de compter, selon les derniers relevés fin 2018, 4 millions d’utilisateurs actifs et 81 000 vendeurs. L’entreprise a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 130,6 millions d’euros, en hausse de 40% sur un an. Et le volume des transactions réalisées sur ses plateformes s’est élevé en 2018 à 828,2 millions d’euros, ce qui correspond à une progression de 63% par rapport à l’année précédente.
Fondé en 2012 au Nigéria, Jumia propose à ses utilisateurs une plateforme reliant les vendeurs aux consommateurs, un service de logistique permettant l’expédition et la livraison de colis des vendeurs aux consommateurs, et un service de paiement facilitant les transactions entre les utilisateurs actifs. n