Un troisième convoi d’une centaine de tonnes de dons humanitaires a été acheminé, hier à partir de l’esplanade du stade 5-Juillet, vers les frontières libyennes avec le concours de l’Armée nationale populaire.
A l’instar des deux convois précédents, un pont aérien a été mis en place pour le transport de ces aides humanitaires, composées notamment de couvertures, de matelas, de produits alimentaires dont du lait pour bébé, de l’eau minérale et des médicaments, de la base militaire aérienne de Boufarik vers In Amenas. «L’Armée nationale et populaire a mis à notre disposition trois cargos militaires pour l’acheminement de ces dons par voie aérienne de Boufarik jusqu’à In Amenas.
De là, les dons seront acheminés jusqu’à la région frontalière libyenne Ghadamès.
Auparavant, lors des opérations précédentes, les dons avaient été acheminés vers la région frontalière Ghât», a expliqué Saïda Benhabilès, présidente du Croissant-Rouge algérien, dans un point de presse, précisant que ce sont les autorités et le Croissant-Rouge libyen qui se chargeront de la distribution des dons. «Il n’y a pas de paternalisme algérien envers les Libyens. Ces opérations émanent d’un simple élan de solidarité, n’obéissant à aucun agenda politique», a-t-elle assuré. Elle a rappelé, dans ce point de presse, que le CRA a été chargé par le gouvernement de l’exécution des instructions et orientations du Président de la République, Abdelmadjid Tebbounbe, portant aide et solidarité envers le peuple libyen. «Cette troisième opération est le prolongement d’une initiative du Président de la République qui a débuté le 2 janvier.
Le soutien de l’Algérie à la Libye n’est pas conjoncturel mais spontané et s’inscrit dans la continuité», a-t-elle remarqué. La preuve, a-t-elle souligné, une convention a été signée récemment entre le Croissant-Rouge algérien et son homologue libyen, pour renforcer ce lien de solidarité. «Cette convention est une première mondiale. C’est la première convention signée entre deux organisations de Croissant-Rouge sans intermédiaire.
Elle stipule l’échange d’expériences, d’aides et d’actions de solidarité et l’organisation de caravanes médicales pour apporter des soins aux populations frontalières libyennes si le besoin se fait sentir. Notre pays est disposé à ouvrir ses frontières pour soigner les civils en difficulté», a-t-elle affirmé.n