Le passage de Vahid Halilhodzic à la tête de l’équipe nationale l’a marqué autant qu’il a pu laisser son empreinte en réalisant une inoubliable Coupe du monde en 2014 au Brésil. Le Bosnien, aujourd’hui sélectionneur du Japon, s’en souvient toujours et n’hésite pas à s’en vanter à chaque fois qu’il en a l’occasion.

«En 2014, l’Algérie n’avait pas la faveur des pronostics non plus, mais nous avons tout de même réussi à passer la phase de groupes. Nous avons bien failli éliminer l’Allemagne, future championne du monde, et atteindre les quarts de finale. La situation du Japon en Russie ressemble à celle de l’Algérie il y a quatre ans. Afin de réaliser la même performance, il faut bien nous préparer et aborder chaque match avec beaucoup d’ambition.» a-t-il déclaré à Fifa.com.

Coach Vahid et la Russie : inséparables
Celui qui avait grandement contribué à la qualification historique des « Verts » en huitièmes du Mondial peut se targuer d’avoir un vécu considérable pour emmener la sélection nipponne loin dans l’épreuve planétaire.
Le prédécesseur de Christian Gourcuff sur le banc des « Fennecs » a noté que «cette expérience m’a déjà aidé. Avec l’Algérie, nous avons très bien préparé la compétition en ne laissant aucune place au hasard. Nous ferons la même chose avec le Japon. »
En tout cas, l’aventure avec la sélection du pays du Soleil Levant a été parfaitement lancée par Halilhodzic. Sous sa coupe, les coéquipiers de Shinji Kagawa ont survolé le modeste groupe « F », qui comptait la Syrie, le Singapour ainsi que l’Afghanistan et le Cambodge, lors des éliminatoires de la CDM. Avec 7 victoires et 1 nul, sa troupe a pu valider son ticket pour le rendez-vous quadriennal. Lors du tournoi universel, le Japon sera confronté à la Pologne, la Colombie et le Sénégal. C’est face aux Russes qu’il avait réalisé l’exploit avec le « Club Algérie » se hissant au second tour de cette même compétition. Cette fois, ça sera sur leur terre qu’il visera un nouveau coup d’éclat.
M.T.