La pression et la contestation populaire ne s’essoufflent pas. Les sections locales des forces de l’Alternative démocratique de Béjaïa appellent, en effet, à une grève générale, appuyée par une marche, mardi prochain, en réponse à la « volonté du système en place d’imposer» une échéance présidentielle prévue le 12 décembre prochain, au grand dam du peuple. Dans un communiqué signé entre autre par les syndicats enseignants CLA, Satef, les partis politiques PST, PT et les ONG, LADDH, RAJ… les forces de l’Alternative démocratique relèvent avec « inquiétude » la situation à laquelle fait face le pays.
C’est à ce propos que les forces de l’Alternative démocratique ont appelé à une « journée d’action pour exiger la libération des détenus politiques et d’opinion du mouvement, la levée des restrictions des libertés démocratiques et d’exprimer notre rejet de l’élection présidentielle ».
L’avortement des deux rendez-vous électoraux des 18 avril et 04 juillet derniers n’a pas empêché le système en place de « revenir » à la charge dans une « démarche provocatrice », en s’appuyant sur un « simulacre de dialogue », pour imposer sa feuille de route», dénonce l’alternative.
Le peuple, ajoute la même source, a affiché pendant sept mois de mobilisation pacifique et unitaire sa détermination à « rompre avec le système despotique, synonyme d’oppressions et de misère ».
Ce peuple, ajoute les forces de l’Alternative démocratique, continue de se mobiliser pour «fonder une nouvelle République démocratique et sociale, où les libertés individuelles et collectives et le progrès social seront garantis». Les signataires du communiqué dénoncent dans ce sens ce qu’ils qualifient de «lot de la contre-révolution». Ils citent entre autre « le harcèlement, la répression et les arrestations tous azimuts qui sont le lot de la contre-révolution en cours.
Des militants politiques, des symboles de la guerre de libération, des porteurs de l’emblème amazigh et plusieurs activistes sont jetés en prison ». L’attitude du système en place exige « une riposte à la hauteur du défi », soutiennent les forces de l’Alternative démocratique.