PAR MILINA KOUACI
Actualisation de la prime du Sud, pouvoir d’achat, modalités d’exercice syndical. La Confédération des syndicats algériens (CSA) revient, aujourd’hui, sur les revendications et préoccupations qui mobilisent les travailleurs de la Fonction publique.
Quatorze syndicats de la Fonction publique appartenant aux secteurs de l’Education, de la Santé, du Travail, de l’Enseignement supérieur, de l’Agriculture, de la Formation et de l’enseignement professionnels et des Affaires religieuses devraient se réunir aujourd’hui au siège du Cnapeste à Alger.
La Confédération des syndicats algériens (CSA) relancera à l’occasion le débat sur les questions et dossiers « non pris en charge » par les autorités compétentes.
Cette dernière a toujours mis en garde le gouvernement des risques « d’un embrasement social » tout en menaçant de réagir à la situation sociale qui prévaut dans le pays. La menace de grève est brandie, mais aucune action de protestation n’est décidée de manière officielle en raison de la situation sanitaire liée à la propagation de coronavirus. Aujourd’hui, les syndicats constituant la CSA appellent le gouvernement à prendre en charge les revendications restées en suspens. Il s’agit notamment de l’amélioration du pouvoir d’achat, la création d’un observatoire du pouvoir d’achat, le droit de départ en retraite anticipée. Les syndicats de la Fonction publique passeront en revue la loi 90-14 relative aux modalités d’exercice du droit syndical, la loi sanitaire, ainsi que la révision du statut général de la Fonction publique 06/03.
La CSA reviendra, également, sur les protestations organisées dans les wilayas du Sud. En effet, contrairement aux autres wilayas, l’Intersyndicale de la Fonction publique du Sud et des Hauts-Plateaux est passée à l’action en tenant des grèves générales ainsi que des actions de protestation pour revendiquer principalement l’actualisation de la prime du Sud. Elle demande de la calculer sur le salaire de base actuel au lieu du salaire de base de 1989 ainsi que l’unification et la généralisation de la prime d’excellence à tous les travailleurs.