L’annonce de l’identité du pays hôte de la CAN-2025 se fait attendre. La Confédération africaine de football (CAF) n’a toujours pas communiqué de date à ce propos. Et cela ouvre la voie aux spéculations. Pour certains, cela sera pour mars prochain à Kigali (Rwanda) alors que d’autres évoquent le mois de juillet avec Cotonou (Bénin) comme lieu pour dévoiler l’identité du pays organisateur.
Par Mohamed Touileb
La Confédération africaine de football (CAF) doit toujours annoncer le nom du pays qui abritera la CAN-2025. Cinq candidatures sont en lice pour suppléer la Guinée. L’Algérie et le Maroc y postulent. Ils font office de grands favoris pour organiser ladite édition. A cet effet, selon les dernières informations, on pourrait connaître l’identité du pays hôte le 16 mars prochain. Et ce en marge du Congrès de la FIFA à Kigali (Rwanda).
Le contexte politique retarde le verdict
Lors de sa présence en Algérie en marge du CHAN-2022, Patrice Motsepe, président de la CAF, n’a pas voulu se mouiller concernant ce concours. En effet, le patron de l’instance confédérale avait seulement assuré que l’annonce ne tomberait, comme beaucoup de relais médiatiques l’annonçaient, en marge de la Coupe du Monde des clubs FIFA 2022 qu’avaient organisée les Marocains.
D’ailleurs, cette date n’était pas logique puisque la Commission d’inspection de la structure confédérale n’a, jusque-là, pas effectué les visites pour juger la fiabilité des candidatures qu’elle a reçues. Pour rappel, à quelques heures de la finale du CHAN-2022 entre l’Algérie et le Sénégal, l’homme fort de la balle ronde en Afrique assurerait que « notre Comité exécutif prendra une décision indépendante et crédible concernant l’organisation de la CAN 2025 après une évaluation minutieuse ».
Par ailleurs, étant donné que les Marocains et Algériens se voient remporter le verdict dans un climat tendu, Motsepe a tempéré les ardeurs. Le successeur d’Ahmad Ahmad avait précisé que « La CAF ne peut être mise au centre de tels enjeux politiques ».
La CAF dans l’embarras
Par conséquent, on peut penser que la structure confédérale n’accordera l’organisation de l’édition 2025 à aucune des deux nations nord-africaines. Le scénario de voir la CAF choisir l’une des trois autres postulations (Zambie, Afrique du Sud et Bénin – Nigéria) devient plausible. Surtout que cela causera moins de tracas en tenant l’épreuve loin du volet politique.
Cependant, on peut penser que cette date du 16 mars n’est pas la plus appropriée puisque l’Algérie abritera la CAN-2023 U17 dès le 29 avril prochain. Le faire en sachant que la structure confédérale n’avait pas « acquitté » le dossier Dz peut, quelque part, gâcher la fête et l’investissement de l’Algérie. Et ce sans oublier qu’il y aura aussi la CAN-2023 U23 au… Maroc.
C’est pour ces deux raisons que la CAF ne se décidera que l’été prochain en marge de son congrès planifié pour juillet à Cotonou (Bénin). A ce moment, le gros des compétitions de jeunes sera terminé. Toute cette temporisation montre que l’instance de Motsepe est dans l’embarras sachant qu’elle a, en le Maroc et l’Algérie, deux dossiers crédibles. Mais il se pourrait qu’elle ne choisisse aucun des deux au final. <