Par NAZIM BRAHIMI
La mesure incontournable portant sur la reconduction, depuis hier et pour une autre semaine, du gel des cours dans les établissements scolaires a été saluée, à juste titre, par l’ensemble des acteurs de la société dans le sens où c’est la santé publique qui est en jeu. A l’évidence, la reprise des cours, alors que les contaminations au nouveau coronavirus notamment dans son variant Omicron se poursuivent, équivaudrait à mettre en péril la vie de millions d’élèves et leurs familles.
En revanche, les cellules de base de la société, à savoir la famille et l’école (les enseignants, principalement), se doivent de tenir leur rôle en pareilles circonstances en encadrant la machine de la prévention contre la propagation de la pandémie.
Car s’il ne fait point de doute que la suspension des cours est de nature à permettre de prémunir des millions de sujets d’une contamination qui rôde dans les préaux et les cours, il n’est pas, par ailleurs, permis aux parents de laisser leurs enfants scolarisés s’agglutiner avec leurs congénères dans les cités et autres espaces de loisirs.
Tout comme il est du devoir sociétal des enseignants d’orienter le comportement de leurs élèves même loin des établissements et en temps de suspension des cours.
A l’évidence, si rien ne permet de douter du sens des responsabilités des parents d’élèves et des enseignants des trois paliers du système éducatif, force est de constater que les enfants sont livrés à eux-mêmes quand les écoles sont à l’arrêt, comme c’est le cas depuis près de deux semaines.
Dans ce registre, l’apport de la famille et des enseignants dans l’effort de prévention contre la propagation du virus et la réalisation de l’immunité collective n’est plus à démontrer. Or, la campagne de vaccination, fortement recommandée par les spécialistes, n’avance pas dans la globalité de la société et donc même au sein du secteur de l’Education nationale où le taux de vaccination des fonctionnaires demeure faible.
Ce qui semble avoir contraint le gouvernement à rappeler à chaque occasion la nécessité d’intensifier les opérations de vaccination des fonctionnaires et personnels, notamment au niveau des secteurs de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle.
C’est dire combien la responsabilité est collective dans ce contexte d’urgence, mais dont l’exemple est attendu de la part de certaines catégories.