Ces derniers jours, la CAN-2021 suscite de nombreuses critiques sur le plan organisationnel. Le Cameroun, pays d’accueil de l’épreuve, voit les mauvais points s’accumuler. Lundi, il y a même eu un drame en marge du match entre les Camerounais et les Comoriens pour le compte des huitièmes de finale. Avant cela, des soupçons sur la manipulation des tests Covid-19 ont émergé sans oublier l’impression d’un arbitrage maison de Tessema face aux Comores. En gros, cette édition est déjà qualifiée comme l’une des pires en 33 séquences. Mais beaucoup oublient qu’elle a été tenue malgré de sérieux obstacles qui ont pu compromettre le déroulement de la séquence.
Par Mohamed Touileb
La légende Samuel Eto’o a tenu à mettre les points sur les « i » au moment où son pays a été attaqué de différentes parties. L’objet principal des attaques résultent de l’impression que le Cameroun a tout qui va en sa faveur. Notamment pour le volet pandémique avec 0 contamination recensée dans l’équipe.
Eto’o réclame plus de respect
« Les règles du jeu étaient connues par tous avant le début de la compétition. Je souhaite humblement que mon pays soit respecté. J’ai l’impression que certains d’entre nous ont parfois la mémoire courte. Il n’est pas fair-play d’insinuer des choses, d’accuser le gouvernement camerounais ou de m’accuser moi-même. Je n’ai jamais accepté la tricherie, ça ne sera jamais le cas. J’espère que c’est clair pour tout le monde », a tempêté l’attaquant mythique des « Lions Indomptables ». Après avoir montré beaucoup de détermination pour sauver une CAN qui risquait fortement d’être annulée, le Cameroun voit certaines choses se passer de « travers » donnant lieu à des interprétations et des éllégations qui restent, tout de même, sans preuves fondées. Quelque part, il est un peu normal qu’une nation organisatrice voit le vent tourner en sa faveur par moments ou que le referee d’une rencontre siffle plus « facilement » certaines choses sur des séquences. On peut par exemple parler du carton rouge donné par Tessema à un Comorien au bout de 6 minutes de jeu seulement. Est-ce qu’il aurait expulsé un Camerounais aussi tôt dans la partie pour une intervention qui était plus maladroite qu’avec l’intention de faire mal ? On en doute. Aussi, il y a eu ce contre comorien à la dernière minute que l’arbitre éthiopien a stoppé sans hésitation. Il y avait un peu d’arbitrage maison on l’avoue. Mais rien de partialité flagrante.
On se souviendra du finish
Par ailleurs, on revient aux contaminations au Coronavirus qui font l’objet de discorde. Là, on peut dire que tout le monde savait les règles d’emblée. Le fait que 12 Comoriens soient déclarés positifs constituait un préjudice pour la sélection. Surtout qu’elle a été contrainte de jouer sans gardien de métier. De plus, Ali Ahamada devait pouvoir tenir sa place car il était négatif le jour du match. Sauf qu’une nouvelle réglementation, qui a surgi de nulle part et a été validée par la Commission de la Compétition, l’en a empêché prétextant qu’il doit attendre 5 jours après son test positif pour pouvoir jouer. Est-ce que le Cameroun veut s’auto-récompensé et remporter son 6e titre dans cette compétition ? Cela serait une ambition légitime. Pour l’instant, il n’y a rien eu de scandaleux sur le plan purement footballistique et qui soit en faveur des protégés de Toni Conceiçao. Et on espère ne pas avoir affaire à des scénarios louches qui n’arrangent en rien l’image du football Africain.
Une image que ce même Cameroun s’est attelé à préserver en luttant pour le déroulement de la CAN-2021 contre vents et marées. Et ça, on ne cessera jamais de le rappeler. <