Djidel Amir deux ans et demi, s’est déplacé vers un clinique privée pour faire une radio IRM, mais il ne savait pas que cela allait lui couter la vie. L’enfant a eu un malaise après qu’on lui eut administré un sédatif et injecté le produit de contraste. Il est mort quelques heures après. Ses parents déposent plainte pour comprendre ce qui s’est passé.
Un rassemblement de protestation a été organisé par la famille et les proches du défunt, mercredi matin devant la clinique Errazi (2). Ces deniers sollicitent l’intervention du wali, des autorités locales et le directeur de la santé afin d’éclaircir les circonstances du décès de leur enfant. Ils exigent l’ouverture d’une enquête urgente dans l’affaire. La police est intervenue pour empêcher ce sit-in. Selon la famille du défunt, les autorités aurait maquillé les causes du décès pour camoufler les erreurs commises par le staff médical ayant conduit à la mort du petit. Sur l’autorisation de transfert de la dépouille mortelle de l’enfant délivrée par le service de l’état civil de la commune de Biskra, le 07 février en cours (dont nous détenons une copie) il à été indiqué que l’enfant est décédé d’une mort naturelle suite a un accident de la route, ce qui à suscité une grande indignation.

Les parents de l’enfant et jusqu’à ce moment, n’ont obtenu aucune information sur les causes du décès que ce soit de la direction de l’hôpital privée ou l’enfant est décédé, ou de l’établissement hospitalier de Biskra ‘’Bachir Benacer’’ (vers lequel le corps a été transféré pour le diagnostic et le constat du médecin légiste,), ou des autorités judiciaires qui ont délivré l’autorisation d’inhumation.
Souffrant d’une malformation de la colonne vertébrale, un spécialiste en orthopédie lui prescrit un examen d’IRM. Il a été donc conduit par sa mère le jeudi 06 février 2020 matin à la clinique privée Erazzi (2). Après avoir payé la somme de 21 000 DA à la caisse, l’enfant a été placé dans la salle de préparation du malade.
Comme l’IRM, est un examen qui nécessite une immobilité totale de l’enfant pendant les phases d’acquisition des clichés avant de le photographier, le petit Amir avait reçu donc des doses de sédatifs et une injection du produit de contraste.

Les responsables de la clinique nient tous les propos dénoncés par la famille du défunt. Dans un appel téléphonique, Dr Bouzeguague , l’anesthésiste, dément les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux disant que l’enfant est mort à cause d’une overdose de sédatifs ou d’une erreur médicale. Il affirme que l’enfant avait été victime d’une crise cardiaque survenue au moment de l’examen radiologique. Il a affirmé que l’enfant a été récupéré et sont état s’était stabilisé mais il a fait une deuxième attaque, le lendemain, qui lui a été fatale. Il à déclaré également que le petit Amir était polymalformé et souffrait, déjà dune panoplie de pathologies à savoir l’ascite, hypertrophie du cœur, du foie et une hydronéphrose. Son état était selon lui, très fatigué. Ce médecin a ajouté que le produit de contraste, lui a été injecté gratuitement dans le cadre du soutien des nécessiteux. A rappeler que la famille a versé la somme de 21 000 DA, prix de l’examen IRM.
Le frère de la victime, Fouad Djidel, a affirmé à son tour qu’après lui avoir administré la première dose du sédatif et le produit de contraste, l’enfant s’est réveillé, et une deuxième dose lui a donc été administrée avant qu’il soit placé dans le tunnel de l’appareil. L’enfant s’est assis une deuxième fois et ce qui à nécessité une dose supplémentaire de sédatif. Apres la troisième dose, l’enfant s’est introduit encore une fois dans le tunnel pour le radiographier mais on le sortant cette fois, du sang et une mousse blanche lui coulait de la bouche, raconte le frère s’appuyant sur le témoignage de la mère qui était présente tout le long de l’opération, de la phase de préparation jusqu’à la radiographie.
A moment la, poursuit le frère du défunt, le médecin et le staff présent dans la salle de radiologie, ont appelé la mère, sortie après l’introduction de l’enfant dans l’appareil. Le médecin, lui a crié dessus en lui disant « Regardez votre enfant souffrait du cœur, son médecin traitant vous à menti, la preuve, son cœur a explosé », en montrant le sang qui coulait de la bouche du petit complètement immobile, relate le frère du défunt.
En ce moment, la mère, fut conduite hors de la salle laissant l’enfant entre les mains du staff médical. Le médecin l’a appelé, une heure après, pour voir Amir mais en l’interdisant de l’approcher ou de le toucher. Depuis la maman n’a eu aucune explication sur l’état de l’enfant, poursuit le frère du défunt. « On lui dit qu’il va bien à chaque fois qu’elle demande des nouvelles, mais rien de plus. », ajout-il.
Le lendemain, vendredi 07 février vers 6 heure du matin, la maman a été autorisée une seconde fois de le voir mais de loin. « Quand elle a vu son corps pale et le médecin lui versé du sérum dans les yeux et le système de respiration enlevé, a compris qu’il était mort » a conclue Fouad. « Notre fils est entré sur ses pieds et il est sorti dans un cercueil. Tous ce qu’on veut c’est de comprendre ce qui s’est passé. C’est notre droit, il s’agit de notre fils comme même, comprenez-le », se désole le frère. .