L’Algérie a réussi à contrer la menace terroriste et à contrecarrer les plans des différentes organisations terroristes qui ont tenté de prendre pied dans le pays, grâce à l’action sécuritaire proactive et au large rejet populaire de la pensée extrémiste, selon un rapport de l’Institut «American Enterprise». Ce rapport de 22 pages, signalé hier par l’APS, étayé de tableaux et de graphiques sur la prolifération des groupes terroristes en Afrique, a tenté de faire la lumière sur l’activité de ce qui est communément appelé «salafisme djihadiste».
Ses auteurs soulignent qu’en dépit du danger imminent de l’expansion du mouvement des terroristes dans la région, «des états africains, à l’instar de l’Algérie, sont parvenus à contenir la menace des groupes terroristes qui représentent encore une source de risque chez leurs pays voisins».
L’Algérie a «fait face à une violence terroriste extrême mais est parvenue, dans une large mesure, à lutter contre cette menace», indique le rapport, qui rappelle le début de la prolifération de l’activité terroriste en Algérie qui constituait, alors, «une grande partie de la menace terroriste en Afrique du Nord et de l’Ouest à travers l’organisation + Al-Qaïda au Maghreb islamique, AQMI + et d’autres organisations qui l’ont précédée». L’Algérie et la Tanzanie «sont des success-story en matière de prévention de la menace terroriste», selon le rapport qui relève que les deux pays avaient «réalisé cette grande réussite au prix d’un lourd tribut». S.B.