Par Sihem Bounabi
Le premier pas pour la concrétisation du projet de la construction d’un grand hôpital moderne aux normes internationales, en partenariat avec les Qataries, annoncé par le président de la République Abdelmadjid Tebboune au mois de février de l’année passée, a été franchi, hier, par la signature d’un mémorandum d’entente en présence du ministre de la Santé , Abdelhak Saihi et de l’ambassadeur de l’Etat du Qatar à Alger, Ali Naama. Le mémorandum d’entente a été signé du côté algérien par le Directeur de la santé et de la population de la wilaya d’Alger, Lahlali Lahlali, et du côté qatari, par le président du conseil d’administration du groupe qatari Investment
Holding Group (IGRD), Mohamad Moataz al Khayat. Lors de la signature du mémorandum, le ministre de la Santé a affirmé que «la signature de ce mémorandum d’entente pour la réalisation d’un complexe sanitaire important, regroupant des spécialités pointues, intervient en application des orientations des dirigeants des deux pays et en prélude à d’autres projets à réaliser entre les deux pays».
son côté, Mohamad Moataz el Khayat a estimé que la signature du mémorandum pour la réalisation de cet hôpital “témoigne des liens de fraternité unissant les deux pays frères, en sus de constituer un jalon supplémentaire sur la voie de la réalisation des projets qataris visant à développer le secteur de la santé en Algérie». L’établissement sera doté d’une capacité de 400 lits, selon ce qu’avait précisé le ministère de la Santé dans une déclaration antérieure.
Pour rappel, le ministre de la Santé avait reçu, au courant du mois de septembre dernier, l’ambassadeur de l’Etat du Qatar, Abdel Aziz bin Ali Ahmed Nehme, au siège du ministère, en présence de responsables de l’administration centrale.
La rencontre s’était inscrite dans le cadre de poser les fondements de la concrétisation du projet d’hôpital algéro-qatari en exécution des instructions du président Abdelmadjid Tebboune en Conseil des ministres quelques jours auparavant
L’ambassadeur du Qatar en Algérie avait alors informé le ministre de la Santé de la volonté de son pays d’investir dans le domaine de la santé à travers la quasi concrétisation du projet de construction d’un hôpital dans la capitale. Le ministre de la Santé, Abdelhak Sayhi, a souligné que ce projet, actuellement à l’étude, doit constituer «un pôle de santé unique avec des services de santé particuliers et un caractère architectural distinctif». En ajoutant que «cet édifice devrait être différent du reste des hôpitaux et refléter les efforts du niveau de partenariat existant entre les deux pays». n