Un nouvel esprit de gouvernance établi sur la base d’une approche de développement « durable et harmonieuse » et mettant en valeur la qualité du cadre de vie du citoyen et son environnement est annoncé par le gouvernement. L’énoncé est on ne peut plus ambitieux. Mettre le citoyen au centre de l’action est exactement la démarche la plus adéquate afin d’assurer du résultat et de l’efficacité de la démarche. Il faudrait seulement faire preuve de perspicacité dans la mise en œuvre et aussi de vulgarisation. Un effort d’analyse et d’explication du plan d’action du gouvernement et ses mécanismes de mise en œuvre est nécessaire. Il s’agira d’élargir le terrain de la réflexion face à des attentes citoyennes de plus en plus pressantes. Le programme du gouvernement n’en sera que mieux accueilli. C’est à l’évidence une démarche ambitieuse, génératrice de richesses et favorable à la mise en réseau des initiatives innovantes.
A travers cette démarche de planification des systèmes de développement local, la gestion rationnelle du foncier économique, et la mise en place d’une gouvernance urbaine axée sur la gestion moderne des nouvelles villes, le gouvernement compte instaurer un équilibre entre les différentes régions du pays. Le développement est un droit de tous les terroirs et non pas seulement des grandes villes. Le désenclavement des zones frontalières et de montagnes, la digitalisation des services publics locaux, le développement durable, la décentralisation, la délégation des services, l’accompagnement des start-ups et l’intercommunalité sont autant de thématiques d’importance en attente de performances. Plus que jamais, l’objectif est de rompre avec les pratiques antérieures complètement surannées et placer la qualité de vie du citoyen, ainsi que l’équité et la réduction des inégalités au centre d’intérêt de la nouvelle stratégie de développement. Cette nouvelle Algérie annoncée par l’Etat est à construire avec l’assistance de tous à commencer par les citoyens qu’il faudrait désormais écouter.