La voie d’évitement, reliant la cité Aïn Oum El Djemel à la gare routière urbaine (route de Meskiana ) à Aïn Beïda, est toujours plongée dans le noir depuis plus de deux ans. Cette situation constitue un véritable désagrément pour les automobilistes à destination des zones de l’extrême est de la wilaya, notamment Meskiana, Dhalaâ, Zorg, Rhiya, El Djazia, Blala, B’hir Chergui ainsi que Tébessa et la frontière tunisienne. Ces derniers sont contraints d’éviter le soir cet important axe routier craignant les risques d’agressions et de vols pouvant survenir de la part de délinquants et autres écumant les lieux. Il importe de rappeler que cette grande artère, localisée sur le flanc de la forêt urbaine à proximité de l’ex-bidonville Falyti, rasé il y a quelques années, avait bénéficié d’une opération de travaux de réhabilitation, à l’exemple de ceux destinés à assurer la protection de nombreuses habitations situées en aval contre les inondations. Cependant, l’éclairage public de l’artère n’a pas été pris en charge par les élus de l’ex-APC sortante en dépit de l’enveloppe financière de 5,5 milliards de centimes débloquée par la commune. Face à cette situation à risques persistants, les riverains ne cessent d’exhorter les responsables locaux pour le lancement d’une autre opération d’éclairage. D’autres citoyens s’interrogent carrément sur la suppression des anciens poteaux électriques. La mort du motocycliste, père de famille, il ya deux ans, sur cette route à cause du défaut d’éclairage et l’absence de plaques de signalisation, hante toujours les esprits de certains anciens riverains, qui n’hésitent pas à le rappeler à chaque fois. K. M.