Le Président de la République a profité de la journée du 24 février, double anniversaire de la création de l’UGTA en 1956 et de la nationalisation des hydrocarbures en 1971, pour rappeler son ambition de rupture avec l’ancien régime et son engagement à bâtir « une nouvelle Algérie ».
Encore une fois, le Président de la République réitère ses engagements de campagne électorale envers le peuple. Abdelmadjid Tebboune a profité de la journée d’hier, double anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de la nationalisation des hydrocarbures, pour adresser un message aux Algériens et particulièrement aux travailleurs dans lequel il rappelle son engagement à bâtir « une nouvelle Algérie ».
« En 1956, les travailleurs se sont unis contre le colonialisme, à travers la création du syndicat historique UGTA, sous la conduite du chahid Aïssat Idir. En 1971, le leader Houari Boumediène a remporté le pari du recouvrement de la souveraineté sur nos hydrocarbures. Aujourd’hui, je réitère mon engagement envers vous, de hâter l’édification d’une nouvelle République forte, sans corruption ni haine », a écrit Tebboune sur son compte Facebook. Lui qui fait de la lutte contre la corruption, un des axes principaux de sa feuille de route pour remettre l’Algérie sur rails. Il faut dire que depuis son accession au pouvoir, le chef de l’Etat ne rate aucune occasion pour adresser des messages aux Algériennes et aux Algériens. Au moment où le Hirak, qu’il a qualifié de « béni », se poursuit et entame sa deuxième année consécutive, Abdelmadjid Tebboune multiplie les gestes qui rompent avec l’ère de l’ancien régime, notamment en termes de pratique de la gouvernance. Devant ses ministres, qu’il réunit chaque semaine, le Président ne lésine pas sur les directives et orientations pour la prise en charge des préoccupations des citoyens.
Mais pas seulement, car même les citoyens ont leur part de responsabilité pour faire passer l’Algérie à l’ère nouvelle que tout le monde espère. C’est sur quoi a insisté le Président lorsqu’il a présidé, dimanche, un Conseil des ministres. Tebboune a appelé l’ensemble des citoyens « à la sacralisation des vertus du travail et de la morale dans la grande bataille que nous menons pour l’édification de la nouvelle République ». Sur ce plan, le chef de l’Etat a montré la voie « en retroussant leurs manches et en libérant leurs potentiels et leurs talents afin de réaliser le bond qualitatif requis pour la diversification du produit national et la libération du pays de la dépendance à la rente pétrolière », lit-on dans le communiqué ayant sanctionné la réunion.
Abdelmadjid Tebboune, qui a adressé, à travers le Conseil des ministres, « ses sincères félicitations » au peuple algérien, particulièrement les travailleurs, à l’occasion du double anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) le 24 février 1956 et de la nationalisation des hydrocarbures en date du 24 février 1971, a exhorté les travailleurs « à tirer les enseignements de ces deux évènements historiques pour relever les défis ». Ainsi, le Président a appelé les travailleurs à « prendre exemple sur leurs aïeux dans leur élan pour la promotion de la conscience d’émancipation dans le milieu des travailleurs et la mobilisation en faveur du noble objectif national, à savoir le recouvrement de la souveraineté nationale, la réalisation de l’indépendance et l’édification d’un Etat national indépendant ».
M. Tebboune a, en outre, tenu à féliciter particulièrement les travailleurs du secteur de l’énergie à l’occasion de l’anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, rappelant les faits historiques, « lorsqu’une poignée d’ingénieurs et de techniciens a réussi à défier les sociétés étrangères, en février 1971, en prenant les commandes de la gestion directe et du contrôle de la production et de l’exportation des hydrocarbures suite à la promulgation de la décision de nationalisation, ce qui a permis de consolider l’indépendance économique et de le libérer du monopole et de la domination des sociétés étrangères sur les richesses nationales ».