Le dépôt des œuvres pour la participation à la 18e édition du Festival culturel national annuel du film amazigh (FCNAFA) s’est ouvert dimanche dernier à Tizi Ouzou au siège du commissariat du festival, a indiqué un communiqué de cet organisme. L’opération s’étalera jusqu’au 12 du mois en cours marquant la célébration du Nouvel an amazigh «Yennayer» et le festival se tiendra vers la fin du premier trimestre de cette année, a-t-on indiqué dans le même document, qui rappelle les conditions de participation à cette manifestation cinématographique. Les participants ne peuvent présenter qu’une seule œuvre dans une catégorie quelconque (fiction, long ou court métrage, documentaire ou film d’animation), de production récente (ne dépassant pas les 4 ans), n’ayant pas déjà concouru lors d’une précédente édition du festival et dont la langue originale doit être le tamazight dans toutes ses variantes. Par ailleurs, la même source affirme que « cette nouvelle édition sera le prolongement de la 17e édition, en matière de formation. En effet, durant cette manifestation, un atelier d’écriture sera installé et 15 étudiants profiteront d’une formation accélérée dans l’écriture du scénario. Pour compléter cette formation, nous mettons en place des ateliers de formation, notamment dans la réalisation cinématographique ». Le comité de l’organisation, ainsi que le commissaire du festival, Amar Tribache, considèrent la formation comme « la pierre angulaire de ce rendez-vous ». Des conférences seront données par des professionnels durant le festival et traiteront de thèmes ayant un rapport avec la culture, en général, et le cinéma, en particulier. Selon le règlement de participation, « les films doivent être accompagnés du dossier d’inscription et déposés au siège du festival, qui se trouve à la maison de la culture Mouloud-Mammeri à Tizi-Ouzou ». Le jury de l’Olivier d’or sera composé de cinq personnalités du septième art. Ce dernier peut exceptionnellement attribuer un même prix conjointement à deux productions. Dans le cas contraire, il peut se passer d’un prix dans l’une des catégories proposées, s’il estime que ce produit ne répond pas aux normes techniques et artistiques. Pour rappel, les deux dernières éditions avaient été marquées par la non-attribution de l’Olivier d’or du meilleur long métrage par le jury de ce festival. Présidé par Saïd Oulmi, pour l’édition 2019, le président du jury avait déclaré que «décerner l’Olivier d’or à un des quatre longs métrages ne rendra pas service ni au festival ni à la production cinématographique », tout en faisant savoir qu’«aucun des quatre films n’a réussi à faire l’unanimité auprès du jury du fait que les œuvres présentées ont été faibles sur bien des points, notamment sur le plan du scénario, de la technique et bien d’autres ».