Après le sélectionneur Djamel Belmadi en juin dernier, c’est Djahid Zefizef, président de la Fédération algérienne de football (FAF), qui annonce que des binationaux devraient renforcer l’équipe nationale. En pleine relance, l’EN a besoin de chaque élément qui pourrait aider à repartir de l’avant. Souvent, des noms reviennent avec insistance. On pense ici au Aouar, Aït Nouri voire Adli récemment. On est loin de l’idée de quotas que voulait instaurer la FAF quand Zetchi était aux commandes.
Par Mohamed Touileb
Pour l’instant, il n’y a pas de nom qui a fuité. Mais il y a une tendance qui ressort ni de date précise pour les arrivées attendues. Des dossiers ont manifestement été relancés avec des approches qui ont changé. Surtout après l’échec de qualification en Coupe du Monde 2022.
En effet, pensant qu’il était en position de force après s’être parvenu à driver l’EN jusqu’au sommet de l’Afrique à la CAN-2019, Belmadi ne voulait montrer aucune insistance pour convaincre les joueurs disposant de la double nationalité sportive pour porter la tunique d’ «El-Khadra». Le camouflet mondialiste semble avoir changé la donne.
Pour septembre ou mars
Le coach Dz paraît plus disposé à dialoguer et essayer de faire venir les éléments susceptibles de donner de l’épaisseur pour la sélection. « Il y a eu des réflexions. Des prises de décision qui arrivent un peu plus sur le tard. On n’est pas là pour pointer du doigt qui que ce soit. Mais plutôt pour faire en sorte que cette équipe nationale soit la plus forte possible jour après jour », avait lâché le successeur de Rabah Madjer. Les néo-Fennecs pourraient commencer à débarquer « au mois de septembre ou en mars prochain » révélait-t-il en ajoutant qu’« Ils n’ont pas encore rejoint l’équipe nationale, mais les discussions sont un peu plus précises ». Ainsi, on pourrait comprendre que ces binationaux envisagent un peu plus de représenter l’Algérie dans les prochains mois.
En tout cas, Zefizef, patron de la FAF, n’a fait que confirmer cette probabilité il y a deux jours de cela. «Il y a du travail qui est en train de se faire actuellement, que ce soit par nous, ou par le staff technique de l’équipe d’Algérie. Il devrait y avoir de nouveaux noms pour soutenir l’équipe nationale à l’avenir», confortait le premier décideur à l’instance fédérale.
Aouar et Cherki en pôle ?
Du temps de ses prédécesseurs Kheireddine Zetchi et Charaf-Eddine Amara, il n’y a pas eu d’arrivée notable pour ce type de joueurs. Il y a même eu un système scandaleux à l’époque de Zetchi et Rabah Madjer en coach quand il a été décidé de privilégier les footballeurs «locaux». On voulait instaurer comme un quota. Concrètement, Ismaël Bennacer était le dernier binational de qualité à avoir été convaincu de représenter les «Guerriers du Désert». Et c’était un véritable coup de maître signé Mohamed Raouraoua puisque le milieu de terrain a été élu meilleur joueur à la CAN-2019 que notre sélection avait remportée. Désormais, il faut voir quels sont les noms concernés. Selon nos informations, Aouar et Cherki seraient dans cette fameuse liste mais pas Aït Nouri. Wait & cie. <