Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a affirmé, mardi à Alger, que l’année 2023 serait l’année de “l’intelligence artificielle” pour renforcer la formation dans ce domaine et inciter les différents établissements scientifiques relevant du secteur à introduire cette matière dans les programmes de formation.

Le ministre s’est exprimé lors d’une rencontre organisée à l’Ecole nationale supérieure d’intelligence artificielle (ENSIA) au Pôle universitaire “Sidi Abdallah”, en présence du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, marquée par la distinction des étudiants ayant décroché la deuxième place au concours international de l’intelligence artificielle tenu en Chine.

M. Baddari a insisté sur l’impératif de proposer de nouvelles offres de formation universitaire pour promouvoir l’apprentissage de l’intelligence artificielle, son utilisation et sa préparation dans l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Il a annoncé, à cette occasion, l’installation d’un conseil scientifique au niveau de son secteur composé d’experts, de chercheurs et d’enseignants spécialisés en vue d’introduire l’intelligence artificielle dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique.

M. Baddari a mis en avant l’importance de soutenir les efforts du ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises dans l’accompagnement des étudiants de l’université pour créer des startup au service de l’économie nationale.

M. Yacine El Mahdi Oualid a, de son côté, mis l’accent sur l’importance d’accompagner les jeunes porteurs de projets dans la création de leur startup et micro-entreprises en leur accordant l’opportunité de contribuer à la création de la richesse économique sur les niveaux local, national et international.

Le ministre a également salué les résultats positifs réalisé par le groupe d’étudiants ayant créé la startup FARM AI, et qui ont pu décroché la seconde place au concours international organisé par la firme chinoise Huawei, pour avoir conçu une solution innovante à la maladie fongique des plantes de blé en recourant à l’intelligence artificielle (IA).

Il a rappelé que l’Algérie a aussi décroché trois Prix ces derniers mois dans des concours arabes et internationaux en informatiques, mathématiques et en intelligence artificielle, prouvant la présence de compétences à même de faire de l’Algérie un pôle de science, de connaissance et d’intelligence artificielle.

L’un des gagnants de ce deuxième Prix du concours qui s’est déroulé en septembre dernier a affirmé, dans une déclaration à l’APS, que ce projet agricole se distinguait de par sa qualité scientifique et représentait une solution innovante au problème de la maladie fongique des plantes de blé à travers l’intelligence artificielle.